L’Université du Luxembourg a récemment publié une étude qui conclut que les certificats de performance énergétique «surévaluent largement la consommation d’énergie finale».
Les certificats de performance énergétique pour les bâtiments d’habitation ont été introduits au Luxembourg en 2008 par le biais du règlement grand-ducal modifié du 30 novembre 2007 concernant la performance énergétique des bâtiments d’habitation. Cette réglementation a transposé en droit national, par adaptations successives, les principales dispositions des directives européennes sur la performance énergétique. Suivant ces directives, un certificat de performance énergétique doit indiquer la performance énergétique d’un bâtiment afin de permettre notamment aux propriétaires ou locataires dudit bâtiment de comparer sa performance énergétique.
Le certificat de performance énergétique repose au Luxembourg, comme dans les autres États membres, sur le besoin énergétique calculé qui tient compte d’un utilisateur standardisé. La classe de performance énergétique est établie sur base de ce calcul et n’a pas de lien avec les consommations réelles mesurées par les utilisateurs du bâtiment. Afin de pouvoir comparer différents bâtiments, seul un calcul standardisé peut être utilisé. En effet, comme les habitudes de consommation des utilisateurs des bâtiments peuvent varier fortement, les consommations réelles ne peuvent guère être prises en compte pour la définition des classes énergétiques.
La conclusion de l’étude qu’il existe d’importantes surévaluations de la consommation d’énergie finale montre uniquement le fait qu’il peut y avoir des différences entre le besoin énergétique calculé pour un utilisateur standard et la consommation réelle générée par l’utilisateur du bâtiment.
Les conclusions de l’étude de l’Université du Luxembourg ne mettent pas en cause le système de la certification de la performance énergétique mis en place au Luxembourg.
Communiqué par le ministère de l’Économie et du Commerce extérieur.
source: http://www.archiduc.lu